SOUDORES FRIOS.......
L'urgence est telle que le ministre des Finances espagnol a rencontré son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, à Berlin. Ensemble, ils ont appelé à une mise en place rapide de l'Union bancaire.
Après Valence et Murcie, la Catalogne, la région la plus riche d'Espagne, se prépare à solliciter l'aide de Madrid. De quoi affoler un peu plus les marchés et renforcer les spéculations sur un sauvetage inévitable de la péninsule Ibérique.
L'urgence est telle que le ministre des Finances espagnol, Luis De Guindos, a rencontré mardi soir son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, avant de s'entretenir, mercredi, avec le ministre français Pierre Moscovici. Ensemble, ils ont appelé à une mise en place rapide des décisions annoncées lors du dernier sommet européen, tout particulièrement sur la question de l'union bancaire.
Il y a en effet urgence quand la première région du pays frôle le défaut de paiement et risque de recourir au fonds de 18 milliards d'euros mis en place par le gouvernement pour soulager les régions qui n'arrivent plus à se financer sur les marchés.
Le gouvernement catalan a toutefois fait machine arrière, après avoir évoqué dans la matinée un appel à l'aide: la région n'a «pas décidé», a précisé un porte-parole de la Communauté, mais admet que «c'est une option qui sera étudiée». Car la communauté est confrontée à «de fortes tensions en termes de liquidités depuis un an».
Peu importe, le mal est déjà fait et la pression monte chaque jour d'un cran. Le taux à dix ans de la dette espagnole a battu un nouveau record historique, à 7,6%. Le Trésor espagnol a réussi à lever 3 milliards d'euros sur des échéances de trois et six mois mais en concédant de nouvelles hausses. Pis, les rendements à cinq ans ont brièvement dépassé, mardi, ceux de la dette à dix ans.
Face à une telle défiance des marchés, le verdict des économistes est sans appel. L'Espagne ne pourra pas échapper à un sauvetage d'État en bonne et due forme. Privé d'accès aux marchés en raison des taux prohibitifs et disposant d'environ 30 milliards d'euros dans ses caisses, le pays peut tenir trois mois. «À ce jour, Madrid a couvert 68% de ses besoins de financement. D'ici au mois d'octobre, il doit refinancer plus de 42 milliards, précise Jesus Castillo, économiste de Natixis. La BCE ayant exclu toute intervention, on ne voit pas comment il peut s'en sortir sans aide extérieure.»
Sauvetage hors de prix
Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy veut éviter cette extrémité, au nom de la sacro-sainte souveraineté nationale. Madrid refuse une mise sous tutelle du FMI et des réformes qui conduiraient à une baisse trop forte des coûts du travail.
Au dernier sommet européen, fin juin, l'Espagne pensait avoir sauvé les meubles en obtenant l'accord de Berlin pour une recapitalisation directe de ses banques par l'un des fonds de sauvetage européens, en contrepartie de pouvoirs de supervision bancaires élargis pour la BCE. Mais l'Union bancaire met du temps à se mettre en place. Et les marchés sont impatients. Ils assimilent l'aide de 100 milliards d'euros promise aux banques espagnoles à une nouvelle dette contractée par l'État espagnol, s'affolent de voir les régions alourdir le fardeau de Madrid et se débarrassent de leurs titres d'État.
Si la zone euro veut éviter un sauvetage hors de prix de l'État espagnol - le ministre des Finances a estimé à un montant compris entre 500 et 600 milliards d'euros les besoins nécessaires pour mettre l'Espagne à l'abri des marchés pendant trois ans -, Berlin doit accepter la recapitalisation directe des banques espagnoles et/ou le rachat de la dette d'État par l'un des fonds de secours européens. C'est en tout cas le message que compte adresser Madrid à Berlin
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La urgencia es tal que el ministro español de Finanzas se reunió con su homólogo alemán, Wolfgang Schaeuble, en Berlín. Juntos, pidieron el pronto establecimiento del Banco Unión. Después de Valencia y Murcia, Cataluña, la región más rica de España, se está preparando para solicitar la asistencia de Madrid. Lo que un poco de pánico los mercados y fortalecer la especulación inevitable un rescate de la Península Ibérica.La urgencia es tal que el ministro de Hacienda español, Luis de Guindos, se reunió la noche del martes con su homólogo alemán, Wolfgang Schäuble, antes de la celebración de conversaciones el miércoles con el francés Pierre Moscovici ministro. Juntos, abogó por una aplicación rápida de las decisiones anunciadas en la última cumbre europea, en particular sobre la cuestión de banco.En efecto, existe una emergencia, cuando la primera región de las fronteras de los países en forma predeterminada y puede aplicar al fondo de 18 millones de euros fijados por el gobierno para aliviar las zonas que ya no están en condiciones de financiar los mercados.El gobierno catalán ha dado marcha atrás, sin embargo, después de referirse a la mañana una llamada de auxilio: la región "no ha decidido", dijo un portavoz de la Comunidad, pero admite que "se trata de un opción que se estudiará ". Debido a que la comunidad se enfrenta a "una tensión considerable en términos de liquidez durante un año."En cualquier caso, el daño ya está hecho y la presión aumenta día a día de una muesca. La tasa a diez años de la deuda española alcanzó un nuevo récord en el 7,6%. El Tesoro español ha logrado recaudar 3 mil millones de euros con vencimientos de tres y seis meses, pero conceder nuevos aumentos.
Lo que es peor, los rendimientos a cinco años han pasado brevemente el martes, los de la deuda a diez años.Frente a esta percepción en los mercados, el veredicto de los economistas es definitiva. España no puede escapar a rescatar a un Estado en buen estado. Privado de acceso a los mercados debido a niveles prohibitivos y, con aproximadamente 30 millones de euros en sus arcas, el país puede tomar de tres meses. "Hasta ahora, Madrid ha cubierto el 68% de sus necesidades de financiación. Desde ahora y hasta octubre, se debe refinanciar más de $ 42 mil millones, dijo Jesús Castillo, economista de Natixis. El BCE ha descartado cualquier intervención, no vemos cómo puede salir adelante sin ayuda externa. "Rescate inasequibleEl líder del gobierno conservador de Mariano Rajoy quiere evitar este fin, el nombre de la sacrosanta soberanía nacional.
Madrid negó la tutela del FMI y las reformas que conduzcan a una caída demasiado fuerte de los salarios
.En la última cumbre europea a finales de junio, España pensó que había salvado el día por conseguir el acuerdo de Berlín para una recapitalización directa de sus bancos por unos fondos de rescate europeos, a cambio de los poderes de supervisión bancaria extendió a la BCE. Pero el banco de la Unión es lento a caer en su lugar. Y los mercados están impacientes. Ellos igualan con 100 mil millones de dólares prometidos a los bancos españoles a una nueva deuda contraída por el Estado español vuele a ver las regiones a incrementar la carga de la Madrid y disponer de sus valores.Si la zona del euro para evitar un rescate caro del Estado español - Ministro de Hacienda estima entre 500 euros y 600 mil millones de euros las necesidades necesarias para poner a España fuera de los mercados tres años, Berlín debe aceptar la recapitalización directa de los bancos españoles y / o canje de deuda por unos fondos estatales de ayuda en Europa. En cualquier caso, el mensaje ha enviado Madrid a Berlín
Haber ...El estado solo tiene dos a tres meses para sobrevivir...
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